Muriel Duval_Qui-suis-je ?

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Comment je suis tombée dans les perles!

On ne peut pas dire que j’ai toujours fabriqué des colliers car ce n’est pas le cas. Même petite fille, je ne me souviens pas avoir enfilé des perles sur un fil de nylon comme beaucoup de mes camarades. C’est une passion qui m’est venue plus tard et je crois que mon arrivée au Québec y est un peu pour quelque chose. Née en Belgique dans la ville de Mons, mon parcours m'a amenée à toujours toucher le domaine des arts tout au long de ma vie et cela a continué lors de mon changement de pays. Beaucoup d’immigrants vous diront que changer de pays vous ouvre des voies que vous n’auriez jamais imaginé, ou osé, explorer. J’avais toujours été passionnée par les métiers artistiques. J’ai d’ailleurs reçu une formation en interprétation théâtrale. Par contre, j’ai toujours senti le besoin d’exprimer mes talents artistiques manuellement. Le dessin et la peinture m’ont tenue occupée…un temps seulement. Je n’arrivais pas à trouver le médium qui me permettrait d’apporter ma touche personnelle, de développer mon style.

Je suis tombée dans les perles par hasard quand une amie m’a proposé de m’initier aux techniques de base d’enfilage des perles de verre et de torsion du fil de cuivre. Ce qui a commencé comme un hobby s’est vite transformé en passion. Je passais tout mon temps libre à créer de nouveaux bijoux, à rechercher de nouveaux concepts, des matériaux originaux et des formes variées. Je ne créais jamais deux fois le même collier. Ils devaient tous avoir une originalité propre. En fait, j’avais trouvé mon médium mais pas encore mon style.

Depuis quelque temps, je me lassais des perles vendues chez les grossistes et les détaillants. Pas assez de choix, et puis tout le monde pouvait se les procurer. Rien d’original en soi. J’ai appris que l’on pouvait réaliser soi-même ses perles de verre et je me suis inscrite à cours de confection de billes de verre. Je suis dès lors tombée en amour avec le verre façonné au chalumeau. Je me suis tout d'abord fait la main en allant m'asseoir des journées entières devant les chalumeaux utilisés dans mon cours. J'étais tellement passionnée par ma nouvelle découverte que j'en arrivais même à oublier de manger. Ma pire expérience restera quand même d'avoir découvert, une fois rentrée à la maison, que j'avais une grosse tache sur le visage et que j'avais pris le métro sans penser à me regarder dans le miroir avant de quitter mon chalumeau. Voilà donc pourquoi tous les gens me regardaient !!! Cette dernière expérience mais aussi le fait d'être rassurée sur mon plaisir à fondre le verre m'incita à investir dans de l'équipement. Je me suis lancée, j'ai magasiné, commandé et j’ai installé mon atelier de verre au chalumeau à domicile et je m’emploie à perfectionner mon style depuis. Je peux dorénavant assurer mes clients du caractère unique de chacune de mes créations car chaque bille de verre est faite une à une à la main.

Formations (ou «Quand tous les chemins mènent à Rome »)

2003- ... Beaucoup, beaucoup, beaucoup de pratique

2005 Cours de techniques de base de Vitrail, Les Verriers Saint-Denis. Professeur : Nathalie Bourassa

2005 Cours de techniques de base de joaillerie I, École de Joaillerie de Montréal. Professeur : Daniel Moisan.

2005 Cours de création de billes de verre II: Intégration des métaux, École de Joaillerie de Montréal. Professeur : Gérald Collard

2003 Cours de création de billes de verre I pour bijoux, École de Joaillerie de Montréal. Professeur : Gérald Collard.

1999 Premier prix d’art dramatique, Conservatoire Royal d’Art Dramatique de Mons. Professeur d’interprétation : Frédéric Dussenne.

1997 Maîtrise en communications appliquées, spécialisation : création publicitaire, délivrée par l’I.H.E.C.S. , (Institut des Hautes Etudes des

Communications Sociales, Bruxelles)

Une petite visite de l’atelier ?

Avec un bon chalumeau (J'utilise le Minor de Nortel), une bombonne d’oxygène et une de propane, toutes deux munies de leurs régulateurs et leurs boyaux de raccordement, et quelques fournitures relatives au travail du verre, on est paré pour débuter. Éventuellement, un four pour re-cuire le verre s'avérera nécessaire afin de faire descendre graduellement la température des perles et ainsi éviter qu'elle n'éclatent. D'ici là, un simple plat en inox rempli de vermiculite fera l'affaire pour y déposer vos billes fraîchement sorties de la flamme. Vous arriverez très facilement à déterminer le moment où vous aurez besoin d'un four ; lorsque vous sortirez votre récolte de dur labeur pour vous rendre compte que plus de la moitié sont fissurées dû à un refroidissement trop rapide Vous faites maintenant des perles assez avancées pour nécessiter un four ! Ne tardez pas à faire cet investissement, il en vaut le coup ! La déception de sortir son dur labeur du bol de vermiculite seulement pour se rendre compte qu'on a travaillé pour rien est comme vivre une dépression à chaque coup. Croyez-moi, je parle en connaissance de cause...

Dans un autre ordre d'idée, je suis sur le point de m'acheter un concentrateur d'oxygène. Lors des rythmes de production massives, il m'arrive de passer jusqu'à deux bonbonnes d'oxygène par semaine. Je vérifie encore quelques données sur les concentrateurs et je fais le saut d'ici peu. Je vous tiendrai au courant des développements.

J’utilise du verre de très haute qualité, en l’occurrence les baguettes de verre Moretti fabriquées sur l’île de Murano, près de Venise en Italie. Pour la petite histoire, En 1292, l’industrie verrière installée à Venise est déplacée non loin, sur l’île de Murano, suite aux menaces d’incendie que les fours à verre faisaient planer. Au XIVe siècle, Venise est devenue la capitale mondiale de la verrerie. La large palette de couleurs de verre Moretti offre des inspirations infinies. De plus, lorsque vous en aurez assez des couleurs offertes ( et j'en doute fortement !), vous pourrez créer vos propres couleurs en combinant 2 types de tiges de couleur afin d'en faire une seule.

Rencontrez l'équipe de Murielduval.com :

Moi-même : Créatrice, Idées web, professeur, mère.

Alex : responsable des envois, comptable, photographe, maintenance web,

fait le café du matin, département nommez-le-et-il-le-fait.

Raphaëlle : département de la garantie et durabilité.

Responsable de la programmation.

Zoé : Tapis de pied, département du lève-toi-et-donne-moi-à-manger-il-est-5h30am,

employée la plus travaillante de chaque mois ( du moins c'est ce qu'elle pense...)

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